" Hey shitty boy, can I kill you ? ~ „

Se battre, c'est sans doute l'activité principale de Rū, plus qu'une activité c'est un besoin, le besoin de faire fuir une frustration qui va et qui revient sans cesse. D'où vient-elle ? Des gens. Des gens qui mentent. Elle frappe tout ceux qu'elle considère comme menteur, tous. Qu'elle tombe sur un membre sur SPECTER 4 ou un HOMRA, elle s'en fiche, bien sûr cela n'est jamais arrivé, sinon elle se serait retrouvée derrière les barreaux. Néanmoins elle reçoit de nombreuses heures de retenus à cause de ça, des fois elle est même expulsée de son collège. Qu'importe pour elle ? Elle a fait ce qu'elle pensait juste. Rū est une fille rebelle, elle suit son propre chemin, ses propres lois. Peut être est-elle remplie de défauts mais au moins, elle ne ment pas, ni à aux gens ni à elle. L'honnêtée lui donne une sorte de charisme qui pousse souvent les gens à s'intéresser à elle. Ce n'est pas une insociable, elle a bien un ou deux amis à qui elle parle, mais elle n'en est pas spécialement proche, allez savoir pourquoi. Rū est disons, une fille assez incomprise, mais au lieu de tenter de s'exprimer de manière à ce qu'on l'accepte telle qu'elle est, elle laisse les gens lui coller une étiquette de lui donner une image des plus mauvaises. Pourtant l'adolescente ne cherche pas à la changer, si c'est tel que les personnes la voit, qu'ils de noient avec cette images, leurs illusions et leurs mensonges, ces mots lui permettent sans cesse de garder la tête froide, malgré tout la jeune fille reste une simple humaine. Humaine un peu spéciale mais humaine quand même, elle a bien failli craquer un certain nombre de fois, mais ces mots la ramenaient toujours sur son droit chemin. Toujours.

" World is a liar, but strong people are the truth. „

Elle deteste ça. Le mensonge, elle le voit constamment, partout, comme la peste. Bien qu'elle ait une image différente de celle que se font la majorité des Hommes. Pour elle le mensonge se trouve dans la personne en elle-même, comment elle agit, sa personnalité ect. Pour résumé, une quelconque personne est un mensonge en lui même pour Rū, et en majorité se sont les faibles, les faibles qui se battent et se croivent fort. Ce genre de personne sont souvent celle que combat souvent Rū, bien sûr elle affronte les gens puissants, mais là ce n'est plus pour une question de frustration ou quoi que ce soit, elle le fait par pur plaisir. Néanmoins, elle respecte toujours toute personne qu'elle considère comme fort. Pour elle ces gens sont vrai.  Il lui arrive de se battre aussi lorsqu'elle s'ennuie mais il s'agit là d'une toute autre chose, d'un problème qui la pertube et auquel elle ne peut pas remédier par ses propres moyens. Une partie d'elle aime voir les gens souffrir. Du sadisme dans toute sa beauté, elle en a bien conscience mais encore une fois ne fait rien pour que tout aille mieux (on pourra la considérer comme flemmarde d'une certaine façon), du moment qu'elle ne s'attaque pas à des gens "innocents" elle ne fera rien. Car oui, Rū ne s'attaque qu'au Yakuza, dealer, mafieux ect.

" Stop it please. I want sleep. „

En dehors des combats, Rū reste une fille assez calme - bien qu'un susceptible - elle ne parle que quand elle en trouve l'interet. Elle demeure assez spéciale, ignorant un bon nombre de personne, la jeune fille ne se contente que de deux amis. Tout deux des garçons. Il faut dire qu'elle a assez de mal à s'entendre avec les filles, ces dernières trouvent généralement Rū trop masculine à leur goût. C'est un vrai garçon manqué effet, elle préfère de loins jouer aux jeux vidéos que de faire les boutiques et elle se fiche totalement de l'amour. Comme si ce mot ne faisait en aucun cas parti de son vocabulaire. Au collège, elle ne travaille pas et dort en cours, les remarques des profs sont les mêmes : "Ne veut pas exploiter ses capacités". Mais elle s'en fiche, ce n'est pas comme si une vie seine et bonne l'interessait. L'argent, une famille, un bon travail. Non, rien de cela n'est fait pour elle, d'ailleurs Rū ignore totalement de ce qu'elle souhaite faire lorsqu'elle sera grande. Mais elle ne s'en préoccupe pas spécialement pour le moment, elle vit pour le présent et non pour le futur. Mais bon, ce n'est pas comme elle faisait grand chose de son "présent", elle ne pratique pas de sport, - la baguarre ne compte pas - ne sort pas avec ses amis et ne cherche pas le grand amour. Elle se bat, joue à des rpg en tout genre, mange et surtout dort. Rū est une vraie marmotte, dormir pour elle est capitale, elle peut s'endormir partout, en au moins 3 secondes, des fois on la retrouvera devant un magasin en train de dormir, en plein examens aussi enfin bref à peu près partout.

Rū est, pour résumer, une fille qui passe son temps à se battre pour diverse raison mais qui demeure cela-dit un peu perdue.

Rū est une adolscente que l'on peut parfaitement considérer comme androgyne, non elle n'a pas les cheveux aussi court que ceux d'un jeune homme (ces dernier tombent avec légèreté sur ses épaules) mais les traits de son visage son spécial et dans un certains sens comparable à ceux d'un adolscent. Fin et régulier, voilà comment nous pourrons qualifier ces derniers, l'un de ses yeux en amande est caché par une longue est large mèche de cheveux laissant alors une unique iris "libre" celle-ci brille d'un étrange rose rougeâtre tant tôt terrifiant, tant tôt assez agréable à contempler. Elle possède une peau plutôt pâle et nacrée et surtout, souvent couverte d'hématomes, écorchure ou autres blessures et particulièrement d'une fine et profonde cicatrice sur son cou qui le parcourt dans sa largeur. On pourra également noter qu'elle est moyennement petite, ce qui la rend moins imposante lorsqu'elle engage un combat contre elle ne sait qui. Mais tout ça l'importe peu, ce qui compte est le résultat des choses, donc s'imposer est pour elle un détail disont, inutile.

La plupart du temps et pour raison scolaire, Rū est obligé de se vêtir d'une jupe rose plisée assez courte et d'une chemise blanche dont les manches sont retroussées en permanence et en guise de chaussure elle porte de longue botte noire. On pourrait peut être la croire "jolie" dans un sens, mais il s'avère que l'uniforme soit un poil trop grand pour elle le rendant légèrement large, défaut qui gache les courbes que sont censés créer cet uniforme. Ce dernier laissant à découvert certaines parties du corps de Rū laisse à la vu de tous les nombreux bandages dont la jeune fille est recouverte donnant ainsi à l'adolescente une apparence presque pitoyable. Comme si il s'agissait d'une enfant battue ou quelque chose dans le genre. C'est donc ainsi que l'on pourra voir Rū en semaine, bien sûr elle ne s'occupe pas de son physique donc cela ne lui fait rien de se savoir "mal habillée". Elle pourrait bien se changer en rentrant chez elle afin d'opter pour un style plus à elle mais elle ne le fait pas mettant ça sur le compte de sa flemme. Les jours oú elle n'a pas court, Rū se vêti d'une manière très masculine, non, elle s'habille comme un adolscent, souvent en jean large un peu débraillé et pull large, elle cache sa chevelure dans une casquette tel un jeune homme, ou d'autre fois ça sera un bermuda et un sweat à capuche, cette dernière lui servira encore une fois à camoufler ses cheveux. Ce genre d'ensemble lui permettent de trouver plus facilement d'adversaires à butter comme elle le dit, car oui, il arrive que certains hommes refusent de se battre contre une gamine comme elle. Elle ne porte jamais d'accesoire si ce n'est qu'un élastique histoire de s'attacher les cheveux quand ceux ci la gênent, il lui arrive aussi de prendre un canif, un poignard ou lames courtes en tout genre, au cas ou un combat tournerait vraiment mal.

Elle pleurait, pleurait dans un coin subissant un brouhaha illusoir insoutenable. Ça avait été un choque pas un choque qui vous prend par suprise et qui part ensuite. Non. Un choque qui, comme une aiguille, s'enfonce lentement en vous et surtout qui reste et vous détruit lentement de l'intérieur.

Rū, née en juillet dans une famille des plus normales, la famille Tout-Le-Monde en quelques sorte, une mère un peu strict mais gentille et un père qui lisait le journal en riant. Rien de plus normal. Tout d'eux aimaient leur fille comme le ferait n'importe quel parents, la petite fille qu'était Rū à l'époque ne s'en plaignait pas au contraire. Après tout, elle aussi était tout aussi normal que ses parents à l'époque. Lorsqu'elle arriva en primaire, un sentiment prit part d'elle en permanence, elle ne savait pas qu'est-ce-que c'était mais il lui faisait mal. Très mal. Elle pensait innocement que celui-ci allait partir, ou que c'était juste elle qui avait un problème. Mais non, rien ne partait. Jusqu'au jour ou elle rencontra Arisu, une camarade de classe autant gentille que belle, elle et Rū devinrent vite amies. En sa présence ce sentiment partait, elle se sentait légère et heureuse. Combien de temps cela dura ? Jusqu'à son entrée au collège environs, entre temps il y eut un grand changement dans son quotidien, à commencer par ses parents. Ces derniers se disputaient souvent, voir même très souvent, ils ne passaient plus beaucoup de temps avec leur fille et surtout, s'absentaient de la maison pendant de longues périodes allant de 3 jours à 2 semaines au maximum. La solitude prenait par de la jeune fille, mais heureusement pour elle, elle s'y habitua, ce qui la faisait le plus souffrir c'était son amitié avec Arisu. Au fil des années elle avait changé passant d'une fillette innocente à une adolescente orgueilleuse, vaniteuse et hautaine. Elle s'embrouillait souvent avec son amie, celle-ci tentant avec tant de bien que de mal à régler les chose. Rien à faire, elle comprenait que Arisu voulait tout simplement se débarrasser d'elle. C'est ce qu'elle fit, elle pensait naïvement que ce geste allait la soulager, qu'elle reviendrait vers elle, mais ce n'était que des illusions. C'est alors que ce sentiment inconnu fit son retour et qu'au passage Arisu commença à lui faire des crasses en tout genre. 

Elle le supporta sans rien dire, souffrant intérieurement, elle n'avait nulle par où se réfugier si ce n'est que dans les bras de la solitude. Elle pleurait des larmes que seule elle pouvait voir, ce sentiment grandissait sans cesse, mais elle l'ignora encore une fois.  Une fois au collège, on mit Rū du côté des gens à ne pas fréquenter, une sans amie rien de plus simple, elle se trouvait dans le même collège que son ancienne amie, celle-ci étant devenu une fille extremment populaire. Elle se servit de cette popularité pour mettre l'adolescente à dos de tout le monde, les sales coups continuaient, et elle endurait. Mais, comme tout humain, Rū une limite, une limite qu'il ne fallait pas dépasser. C'était un mai, un midi pour être exacte et comme chaque midi elle partait sur une sorte de balcon/couloir exterieur non fréquenter par les élèves hormis elle. Mais ce jour là Arisu et sa bande l'avait suivit, elle se retourne et fut prise de sursaut lorsqu'elle vit les 5 ou 6 élèves mixtes. L'un s'approcha d'elle et lui vola son bento, il le contempla, cracha dessus et le jeta sur Rū. Les autres se mirent à rire, un rire cassant, un rire insuportable. D'un revers de main, l'adolsente essuya ce qu'elle avait sur le visage. Une averse d'insultes tomba. Ils venaient de dépasser la limite. Elle en attrapa un et lui assena un énorme coup du droit, il tomba et hurla de douleur, les autres se jetèrent sur elle, instinctivement Rū se baissa prit appuie sur le sol avec ses mains et leva ses pieds en l'air, une autre tomba. Ils hurlaient tous de douleur ou de panique, le bruit attira vite l'attention des passants dans le couloir adjacent au balcon. Rū était sur le point de gifler Arisu lorsque des proffesseurs arrivèrent. Elle fut par la suite expulser de son collège. Mais elle ne partait pas sans rien, elle savait ce qu'était ce sentiment maintenant, de la frustration et plus important, elle savait pourquoi elle ressentait. Parce que tous mentaient. Quelques mois plus tard ses parents divorcèrent, le père emmenant Rū avec lui. Depuis ce jour la jeune fille avait complètement changer, elle se promit de ne plus jamais laisser les gens mauvais prendre le dessus sur elle, du moins si ces personnes réussissent à  l'atteindrent mentalement.