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 Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]

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Saburōta Bandō


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MessageSujet: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyMar 12 Mar - 0:25

C'est marrant, comme Homra peut-être calme, parfois. Pas de Yata turbulent pour se disputer avec Nezumura, ou encore Totsuka pour nous raconter une quelconque histoire, avec ses grands gestes plein d'expression, et trop théâtrales. Juste le bruit des verres que Izumo lave avec précautions, et le léger tintement des billes marbrées d'Anna. A laquelle je jette un vague coup d'oeil, tout en sirotant un jus de fruit à la poire. C'est rare, qu'elle ne soit pas avec Mikoto. Peut-être fait-il une sieste ?

« Aah... »

En parlant de sieste, j'en ferais bien une, tiens... hier, on va dire que j'ai eu une nuit assez mouvementée - et pas question de sexe comme tout pervers le penseraient, hein. Non, juste question d'une petite virée nocturne pour aller emmerder les petits rebelles qui s'croient les maîtres du monde à ces heures de la journée. Raté mes gaillards, Bandō en vaut cinquante de vos p'tites têtes de merdeux, si c'n'est pas plus ! C'est toujours marrant, d'aller les surprendre et leur éclater la gueule. C'est aussi un bon défouloir, quand y'a un léger coup de blues, de l'ennuie, ou juste un trop plein d'énergie qu'on a besoin de dépenser. Et vu que le vélo, c'est pas mon truc...

Je me laisse retomber entre mes bras, manquant de renverser mon verre - ce qui ne se passe pas, bien heureusement. Si les rebelles de la rue ne sont rien pour moi, Izumo n'est pas du tout la même histoire. M'enfin, il est toujours droit, juste un léger bruit de cognement contre la table qui laisse à entendre qu'il a légèrement vacillé. J'imagine le hurlement mental d'Izumo... hu. N'empêche qu'il est bien foutu d'être flippant, lui, quand il le veut...

Je ferme les yeux, me concentrant sur autre chose de plus agréable que les colères du barman. Pour retrouver la douce sensation de se faire emporter dans les bras de Morphée. Qui y'a-t-il de plus agréable ? Cette légèreté, cette sensation d'apaisement. Que le corps part. Bref, j'suppose que vous connaissez si vous avez tous au moins dormi une fois dans votre vie - ah non, te vexe pas Gaara.

Maais bien sûr, c'est sans compter ce putain de bruit d'enfer qui me fait faire un bond de trois mètres de haut - et cogner brutalement dans le verre, qui s'éclate tout bonnement de l'autre côté du bar. Et ce hurlement semblable à une douleur intense.

Arrêt sur image. C'est ma vie, que je vois défiler ?

J'en sais rien. Juste que ma tête s'est tournée automatiquement vers le bruit - un bruit qui s'appelle Shōhei Akagi, et qui va probablement décider du final de ma vie - assassiné par Izumo pour avoir cassé un de ces précieux verres.

« Excusez-moi, Izumo-san... mais pour l'coup, c'est de la faute à cet imbécile de Shōhei, » je grommelle, avant de me diriger vers l'idiot en question - pour éviter la lourde sentence qui mettrait fin à ma vie. Une chute dans les escaliers, hein ? Pas plus con. Je soupire, cependant, avant de lui tendre la main - bien que légèrement tendue. « Relève-toi... »

Toujours sur ce même ton, cette même motivation. Et j'ai un léger pincement en me rappelant de la conversation avec Totsuka et Kousuke, à la piscine. Par rapport à que nous soyons proches. Des amis proches, car de longues dates, et surtout parce qu'il me colle pas mal. Rien de plus. Je grimace en le regardant, secouant la tête en guise de désespoir.

« ... t'es blessé ? » je demande malgré tout, d'un air agacé. Bon, pas que je m'inquiète inutilement, mais il a l'air d'avoir fait une sacrée chute...
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyMar 12 Mar - 23:37

Timidement, il toqua à la porte, avant d’appuyer sur la poigné et de lentement ouvrir le battant, juste assez pour passer la tête à l’intérieur et jeter un coup d’œil. Ainsi put-il remarquer que la pièce était vide, et elle semblait froide aussi sans la présence du Roi à l’intérieur. Peut-être ce dernier était-il sortit ? Bah, il lui demanderait ce qu’il avait en tête plus tard alors, pas grave, et puis ça pressait pas ! Il prit donc la direction des escaliers d’un pas enthousiaste.

Sauf qu’il fut peut-être un peu trop enthousiaste à rejoindre le rez-de-chaussée, tellement qu’il en rata une marche… C’est donc lamentablement et ridiculement qu’il dévala une partie des escaliers sur les fesses –il aurait mal pendant un moment. Il aurait put se rattraper à un moment donner, ce qu’il tenta d’ailleurs. Sauf que les escalier étaient définitivement contre lui, et il continua sa chute, mais en roulé boulé cette fois. Il ne s’arrêta qu’une fois en bas ; il était partit pour une belle série de bleu…

La tête sur le plancher, sa casquette s’étant fait la malle dans sa chute, et les jambes à moitié étendues dans les escaliers, il fixait le plafond du bar, hypnotiser par la danse de quelques étoiles qu’il était le seul à voir. Ce fut la voix de Bandō qui le tira de son état, et il mit quelques secondes avant de réussir à se fixer sur le visage de son ami, clignant des yeux pour se retrouver un peu ses esprits. Et avec tout ça il sentait un putain de mal de tête pointer e bout de son nez.

Grimaçant un peu, il commença à se redresser, ramenant ses jambes vers lui, retrouvant un peu de dignité. Il passa une main dans ses cheveux à la question de San-chan, à la recherche d’une blessure cachée. Lorsqu’il a retira, il vit un peu de sang sur ses doigts. Ah apparemment il avait dut se manger le rebord d’une marche sur le crâne… Pourtant, il releva un visage souriant vers son camarade et glissa sa main dans la sienne pour s’aider à se relever.

Mais lorsqu’il appuya sur sa cheville droite, il chuta à nouveau sous le coup d’une autre douleur, se raccrochant à son ami d’enfance pour ne pas retrouver le sol tête la première. Il laissa échapper un petit rire gêné en se redressant avec précaution, restant accroché aux épaules de Bandō pour ne pas tomber.


-Haha, ça m’apprendra à être plus prudent, laissa-t-il échappé. Je crois que j’ai un peu morflé sur le coup…

Puis il chercha sa casquette du regard et la vit au milieu des escaliers.

-Ah, ma casquette ! s’exclama-t-il.

Et il lâcha San-chan pour tenter d’aller la chercher, boitillant du pied droit, bien sûr, sans doute sa cheville était-elle foulée. Mais voilà, sa casquette c’était comme une partie de lui ! Un peu comme les lunettes de son meilleur pote ! Aussi devait-il la récupérer, il ne pouvait décemment pas l’abandonné dans ces traites d’escaliers. C’est ainsi qu’il attrapa la rambarde, prêt à affronter son ennemi pour récupérer son bien !
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Saburōta Bandō


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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyMer 13 Mar - 0:12


Je me mords la lèvre, me retenant pour ne pas laisser échapper un sifflement d'agacement - genre celui qui est bien là, bien présent, qui ne réclame que pour sortir et s'exposer aux oreilles de cet imbécile bien heureux qui m'agace. Non, parce qu'en plus de tomber, il s'est apparemment bien amoché - que ce soit le sang, ou le simple fait qu'il est dû se retenir à moi pour ne pas tomber.

« Ah, ma casquette ! »

Sa casquette ? Il vient de se croûter comme une merde, saigne, tient à peine debout – apparemment, ça vient de sa cheville droite -, et pense à sa casquette ? Je le laisse cependant se débrouiller – qu’il s’éloigne, j’en ai rien à battre.

« Imbécile, » je grommelle, l’observant s’appuyer à la rambarde. Et cette envie, ce besoin de le voir galérer dans sa propre merdre se retourne contre moi, m’arrachant une grimace. Non, vraiment, je l’ai pas aidé à se relever pour qu’il tombe de nouveau. « Shōhei… » je grogne, avant de me rapprocher de lui, et de passer un bras autour de sa taille, pour l’amener un peu brusquement contre moi. Et le conserver un moment, réfléchissant à quoi faire. Au moins, ainsi, il risque ni de tomber, ni de continuer à avancer. « Assieds-toi. Et enlève ta chaussure et ta chaussette. »

Je connote mes paroles en le forçant plus ou moins à s’assoir dans l’escalier – et tant pis si ça gêne le passage, la priorité n’est pas là. C’est plutôt de mettre en « sécurité » ce pas doué, et panser ses blessures.

Je vais donc récupérer sa casquette, la jetant sur ses genoux, pour me diriger vers le bar – où Izumo ramassait les débris du verre. Et passer discrètement dans la pièce arrière pour récupérer la trousse de premiers soins, et donc revenir à mon blessé. Enfin, mon blessé… je dis mon, parce que je sais que je vais devoir m’en occuper. Tout simplement. N’allez pas voir quelconques allusions yaoi, je vous vois venir.

« Bon... »

Je m'assieds à côté de lui, posant la boîte non loin.

« Généralement, faut raser, quand y'a une plaie à la tête, » je me moque, avant de lui attraper la dite tête sans grande délicatesse, et tenter de jeter un coup d'oeil dans les cheveux rougeâtres de sang, les poussant pour voir la peau. « Hm. Ça a pas l'air très profond, » je soupire, avant d'ouvrir la boîte, d'y prendre une compresse, et du désinfectant. « J'vais juste nettoyer. »

J'humidifie le tissu, avant d'aller pour le poser sur son crâne. Mais... ... autant verser le produit directement ? Ce serait moins galère avec la touffe qu'il a. Et j'ai la flemme de fouiller pendant trois ans pour trouver une manière de bien atteindre la plaie... alors je m’exécute, prenant le soin minutieux que ça ne coule pas sur son visage - et s'il ose se plaindre, c'est une claque derrière la tête.

« T'as mal ailleurs ? » je demande sans grand enthousiasme - sérieusement, soigner les gens, c'est pas mon activité favorite. « Ta cheville... »

Je me mords la lèvre, avant de scruter la boîte du regard, tout en l'écoutant me répondre - s'il me répond. Même si j'vois peu de raisons pour ne pas me répondre. J'attrape un tube de pommade, spécifique aux entorses, liaisons musculaires et tout le reste, pour en récupérer sur mon doigt, et commencer à frictionner sa cheville dans des mouvements circulaires.

« Faudrait la bander aussi, » je murmure pour moi-même, me concentrant sur ma tâche. Parce que, à part lui apporter les soins, je ne fais pas plus que ça attention à lui, pour le coup...


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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyMer 13 Mar - 1:49

Un petit gémissement surpris passa la barrière de sa gorge lorsqu’il fut ramené derechef contre un corps chaud et puissant. Il tourna la tête vers son meilleur ami, lui présentant un sourire d’excuse, avant d’acquiescer à sa demande. Bandō ne lui laissa d’ailleurs pas le choix en l’obligeant à s’asseoir sur les premières marches. Puis il regarda son ami aller récupérer sa casquette, lui offrant un sourire reconnaissant lorsqu’il lui rendit cette dernière.

-Merci San-chan ! dit-il avec enthousiasme.

Puis il commença à défaire son lacet et enlever sa chaussure, une petite grimace sur le visage à cause de la douleur. Il commençait juste à enlever sa chaussette, dévoilant une cheville qui avait commencé à gonfler, lorsque son camarde revint avec la trousse de premier soin. Toujours souriant, Shōhei posa doucement son pied sur le sol, déglutissant à la phrase de son ami. Raser ? Il était pas sérieux hein ? On allait pas raser juste pour ça ? Il eut un petit brin de panique lorsque Bandō lui attrapa la tête avec autorité.

-Tu vas pas raser hein ? lui demanda-t-il tout de même, un brin de peur dans la voix.

Un soupir de soulagement passa ses lèvres lorsque San-chan lui avoua qu’il allait juste nettoyer la plaie. Il se détendit alors et apprécia simplement les mains de son ami qui s’occupaient de lui ; c’était pas souvent alors il pouvait bien en profiter !

-Ah, c’est froid ! s’écria-t-il lorsqu’il sentit le désinfectant glisser sur sa tête.

Une tape sur l’arrière du crâne le fit légèrement couiner, mais il ne se plaint pas plus, laissant Bandō s’occuper de lui. Il se redressa une fois les soins sur sa tête finit et réfléchit à la question qu’il venait de lui poser. Où il avait mal ? A peu près partout en fait, plus principalement aux fesses, au dos, à la tête et à la cheville… Mais aucun doute qu’il aurait le corps couverts de bleus !

-Hormis ma cheville, j’ai surtout mal au dos et aux fesses, lui répondit-il finalement. J’crois que j’vais avoir un mal de crâne aussi ! rigola-t-il. Pour le reste je pense que j’vais collectionner les bleus !

Il observa alors son ami prendre sa cheville pour y appliquer de la pommade. Un petit gémissement de douleur lui échappa involontairement lorsque Bandō commença à masser l’articulation. Du coup il se tendit un peu, mais finit par se laisser aller sous les mains qui au final lui firent énormément de bien. La douleur avait même commencé à refluer et une expression de bien-être apparut sur son visage.

Il s’installa donc un peu plus confortablement et attendit patiemment que le massage prenne fin. Ce qui arriva un peu trop vite à son goût, il était tellement rare que son ami d’enfance soit doux et attentionné envers lui qu’il avait envie de prolonger ce moment. Aussi lorsque San-chan évoqua l’idée de bander sa cheville, il sauta sur l’occasion et présenta un sourire radieux à son camarade.


-Ça t’embêterait de le faire San-chan ? lui demanda-t-il en tout innocence. Tu fais ça bien mieux que moi, grâce à toi j’ai même plus mal à la cheville ! donna-t-il en guise d’explications.

Et il continuait à sourire comme un imbécile heureux, espérant faire craquer son ami pour qu’il continue à s’occuper de lui.
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyMer 13 Mar - 14:27


Dos et fesses ? Les fesses, je m'en passerai d'examiner. Au pire, s'il a quoi que ce soit, il se chargera lui-même de se soigner - parce qu'encore, ça, c'est accessible par soit-même. Le dos, je dis rien. C'est moins pratique, voire carrément difficile ou impossible. Ah...

« Ça t’embêterait de le faire San-chan ? »

C'est la question qu'il me pose - apparemment à la remarque que j'avais faite à moi-même, et pas à lui. Hein ? Je devrais arrêter de chercher la petite bête pour m'énerver contre lui ? Je soupire - un peu pour évacuer ces mauvaises pensées qui m'envahissent -, avant de prendre un rouleau neuf. Et de chercher à piger comment pouvoir dérouler ce truc.

« Tu fais ça bien mieux que moi, grâce à toi j’ai même plus mal à la cheville ! »

Là, je me mords carrément la lèvre. Voilà, ce qui m'énerve, chez lui. Ce sont ces paroles qui ne servent à rien. Beaucoup trop aimables, et tellement faussées. Toujours à sourire à la moindre situation, à réagir positivement pour un rien.

« T'as pas besoin de dire des trucs pareils, » je rétorque, avant de réussir à ôter le plastique qui protégeait la bande, et en récupérer le bout. Avant de le poser le plus délicatement possible sur la partie moitié de son pied - et me retenir de ne pas lui foutre un coup, qu'il comprenne que si je peux lui faire passer sa douleur, je peux la faire revenir encore plus rapidement. « Si t'as plus mal deux minutes, essaie de reposer le pied par terre, tu vas le sentir passer. »

J'hésite un instant, avant de lui foutre le fameux bout du rouleau dans le creux de la main.

« Tu vas juste le tenir là un instant, » je dis, lui montrant là où je l'avais précédemment poser, pour lui élever le pied de ma main désormais libre. « Juste le temps que je fasse un premier tour, » j'explique, avant de m'exécuter, et passer délicatement autour de son pied, remontant à la cheville. Suivant des mouvements réguliers dans ce sens là.

Silencieusement. A vrai dire, je n'ai pas tellement envie de lui parler ou de raconter quoi que ce soit - j'ai la fatigue encore présente, et je lui en veux encore d'avoir osé m'empêcher d'entamer mon sommeil. Hé, stop de me dire de ne pas chercher la petite bête, j'ai compris !

« J'pense qu'il vaudrait mieux aller voir un docteur, c'est pas très joli, » je grogne, avant de terminer de bander son pied, et déchirer le bout en deux. Passant sous un tour, un petit nœud, et c'est terminé. « Tu veux que j'vois ton dos ou ça ira ? » je tente quand même, avec une petite grimace. « Lève-toi. On va au canapé, t'y seras mieux. »

"T'y seras mieux", la phrase probablement miraculée. Mais dites avec une telle forme de contre cœur qu'elle ne peut qu'écorcher les oreilles - du moins, est-ce probablement mon espoir.

Et comme je me doute parfaitement qu'il ne pourra pas marcher correctement seul - à moins que je le laisse bouger à cloche pied ? Ca pourrait être marrant. -, je lui tends la main, évitant soigneusement son regard pour me concentrer sur notre but.

« ... appuie-toi sur moi, en cas. »
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Shōhei Akagi


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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyJeu 14 Mar - 0:39

Un petit rire tendre passa ses lèvres aux paroles de San-chan, mais il le dit rien, gardant son sourire aimable et apprécia simplement les grandes mains de son ami qui commença à bander sa cheville endolorie. C’est en silence qu’il l’aida lorsqu’il le lui demanda, avant de se caler à nouveau sur les mains pour laisser son infirmier improvisé terminer son travail. Ainsi se retrouva-t-il avec une cheville soignée et bandée.

Son sourire s’agrandit quand Bandō lui proposa de s’occuper de son dos –il supposait que pour les fesses il devrait se débrouiller seul. Et puis en fait rien que l’idée que quelqu’un d’autre puisse le toucher ici le faisait frissonner. Ouais nan, ça restait un endroit assez intime quand même dont il préférait s’occuper lui-même. Bref, pour en revenir au dos, il serait ravi que son meilleur ami l’aide à soulager.


-Je veux bien, merci San-chan, acquiesça-t-il à sa proposition.

Il remit alors doucement sa chaussette pour ne pas défaire le bandage, puis ré-enfila sa chaussure –parce que certes Kusanagi entretenait son bar, mais marcher pied nue par terre ça restait assez crade. Enfin, il attrapa la main de son sempai, et se mit doucement debout, appuyant le moins possible sur sa cheville blessée. Aussi afin de ne pas tomber, il se colla contre San-chan, passant un bras autour de ses épaules pour s’assurer un meilleur équilibre.

Puis doucement, il se mit en marche en direction du canapé, boitant, faisant doucement pour ne pas tomber ou se faire mal plus que nécessaire. Bien qu’il ne put empêcher une grimace de douleur de déformer ses traits. Et il fut soulagé lorsqu’ils arrivèrent enfin au canapé où il put s’installer plus confortablement. C’était franchement plus agréable que le parquet pour son fessier endoloris.

Déposant sa précieuse casquette sur l’accoudoir, il enleva d’abord sa veste qu’il déposa à côté. Puis il attrapa les bords de son t-shirt qu’il releva doucement, dévoilant un corps fin et gentiment musclé, ainsi qu’un ventre plat. Sa peau blanche était par endroit un peu rouge, un peu égratignée, et commençait doucement à se colorer de bleu à d’autres. Ouais il avait morflé…


-Hé ben, j’me suis pas raté, remarqua-t-il en passant une main sur son ventre.

Ce dernier n’était pas en reste non plus et quelques bleus faisaient lentement leurs apparitions, lui arrachant une nouvelle petite moue de douleur.
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyJeu 14 Mar - 21:29

Pourquoi il remet sa chaussure, l'imbécile ? Il a si peur que ça de salir sa chaussette ? C'est pas vraiment la chose à faire, dans le cas des entorses ou je ne sais quoi - en fait, y'a pas pire conneries à faire. M'enfin, à part une grimace dépitée, je ne dis rien.

Je soupire, alors qu'il se redresse à l'aide de main, pour se coller à moi, et passer son bras autour de mes épaules. J'improvise un meilleur soutien en lui attrapant le poignet, le bloquant - sans qu'il n'ait à forcer sur son bras, au final. Quel ami attentif je peux faire, hein ? Simple réflexe, on va dire. Parce que, la motivation, elle n'y est pas plus que ça.

Et lentement, mais sûrement, on progresse vers le canapé, où je finis par le laisser s'y installer - et retourner rapidement chercher la trousse de secours que j'ai omis d'embarquer. Et de jeter un rapide regard vers Izumo, dont l'expression laisse clairement sous entendre que, non, je ne m'en tirerai pas aussi bien. Hinhin. Je serre les dents, avant de rejoindre mon ami.

« Hé ben, j’me suis pas raté. »

... et j'ai une grimace. C'est assez perturbant, de le voir à moitié nu, aussi abîmé, ici, sur le canapé. N-non pas que j'ai des pensées... tordues ou quoi, hein ? C'est juste que... hum, c'est une vision troublante, dans un certain sens. Et puis, je n'ai pas vraiment, dans mes souvenirs, eût l'occasion de le voir dans une telle tenue. Pas que j'en aurais eu envie, mais voilà. Jamais vu. Qu'importe.

Je me mords la lèvre, avant de poser la trousse à côté de sa casquette, et m'attarder un bref instant sur son corps.

J'ai dit bref instant. Juste le temps d'étudier tout ce dont je vais devoir m'occuper - mince, pourquoi c'est pas Totsuka, qui est là ? Lui s'en occuperait sûrement bien mieux, et avec un meilleur entrain. Parce que franchement, s'il s'attendait à une infirmière souriante et enjouée, c'est mort. Ca me fait chier, merde !

Je grimace, agacé, avant de pointer ses chaussures du doigt.

« Y'a être con et le faire exprès, » je grommelle, avant de m'assoir à côté de lui. « Et j'sais pas l'quel est l'mieux. » Oui, non, parce que, s'il le fait exprès, c'est un désir masochiste. « Enlève ta chaussure, imbécile, » je finis par grogner, avant d'attraper de l'arnica dans la boîte - dont le tube est déjà pas mal entamé. Faudrait peut-être en racheter, vu la capacité à certaines personnes à se blesser facilement...

« Tourne-toi. J'm'occupe que de ton dos. »

Oui, non, sérieux, j'ai pas envie de le tripoter non plus. Mais je me sens légèrement - très légèrement rougir - à ce genre de pensées. Heureusement qu'il est de dos, argh. Peut-être la fatigue qui me permet ce genre de réactions débiles. Oui, sûrement. La fatigue, et le fait qu'il me fasse drôlement chier - parce que j'aurais préféré dormir que de m'occuper de ce parfait idiot.

« Sois pas surpris, ça va être froid, » je rétorque, avant de poser une noisette du produit sur mes doigts, et de commencer à masser une zone rougie, délicatement. C'est pas vraiment de faire ça qui va faire passer mon envie de dormir - au contraire. J'ai juste envie de me servir de son dos comme oreiller, et piquer un petit somme. Mais je passe outre cette idée, avant de pousser un énième soupire. « Tu marques vite, putain. On dirait que t'es tombé du quatrième étage ou j'sais pas quoi. »

Je souligne mes paroles en m'attaquant à un second futur hématome. Bon, j'admets que les escaliers ne doivent pas aider à diminuer les impacts d'une chute, mais... hm.

« J'ai cassé un verre, à cause de toi. »

C'est tout ce que je trouve à dire de plutôt concret, au final. Peut-être parce que je n'ai pas grand chose à lui dire. Mais que cette absence de discussion... hn, non.

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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptySam 16 Mar - 11:03

Et il ne fit que sourire à la remarque de son ami. Non, non il était pas masochiste, encore que si à chaque fois c’était San-chan qui s’occupait de lui, il ne voyait pas tellement d’inconvénient à se blesser un peu plus souvent. Puis il s’exécuta gentiment et enleva sa chaussure, grimaçant un peu malgré lui, avant de tourner le dos à son camarade, se calant pour ne pas tomber et attendant.

Un frisson –bien visible cette fois sur sa peau nue– remonta le long de son dos. Etait-il simplement du au froid du produit, où à la main plus chaude qu’il sentait sur son corps ? Il n’en était pas sûr lui-même alors, il garda aussi le silence, continuant juste à apprécier que Bandō s’occupe de lui. Il haussa simplement les épaules à la remarque de ce dernier.


-Je suppose que les escaliers ne m’aiment pas beaucoup, indiqua-t-il simplement.

Il tourna cependant la tête à la dernière phrase de San-chan, lui offrant un sourire désolé. Puis il jeta un coup d’œil rapide à Izumo. Ouais ce dernier ne semblait pas super heureux, comme s’il attendait l’occasion de tomber sur Bandō à la moindre occasion. Certes il connaissait la vénération que vouait Kusanagi à son bar, mais là, il avait envie de jouer les égoïstes et de garder son ami pour lui encore un peu.

Aussi offrit-il un rapide sourire innocent au barman, parce qu’il pensait avoir trouvé le moyen de soustraire son camarade à la colère du Second. Enfin, pour un temps en tout cas, parce qu’il ne doutait pas que ce dernier finirait bien par leur tomber dessus. Mais en attendant s’il y avait moyen de grappiller quelques moments de répit, croyez bien que ce petit ange allait ne profiter un maximum.


-Et moi j’vais avoir du mal à me déplacer avec une cheville en moins, remarqua-t-il à haute voix.

Lentement, il se laissa basculer en arrière, s’appuyant sur le torse de San-chan et levant la tête vers lui, son sourire tranquille toujours scotché sur les lèvres.

-Dis, tu voudras bien m’aider ? lui demanda-t-il innocemment.

Sous-entendu, je tiens là une putain d’excuse pour échapper à Kusanagi, tu vas la prendre c’te perche ou pas ?

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Saburōta Bandō


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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptySam 16 Mar - 13:27

Ce sourire d'excuse. C'était obligé, hein ? Malgré tout, ça m'arrache une grimace agacée - et j'aurais presque envie d'appuyer sur un de ses hématomes, juste pour me venger innocemment. Mais bon, ce n'est rien. En y pensant, c'est vraiment rien. Je soupire, serrant les dents pour ignorer ce genre de pensées stupides, et continuer à le masser doucement.

Même si, je dois avouer, le masser comme ça, ça m'embarque légèrement dans les bras de Morphée. Peut-être pour ça que le silence me faisait chier. Ah, j'vous jure, j'ai envie de me servir de son dos comme d'un bon coussin, là.

« Et moi j’vais avoir du mal à me déplacer avec une cheville en moins. »

Et il s'appuie sur moi - sur... mon torse ? Me bloquant les mains, par la même occasion - que je me débrouille de les dégager de sous son dos, ressentant un pincement de gêne face à cette situation. Mince, tout ça, c'est à cause de cet idiot de Totsuka et de Kousuke ! Insinuer que... que... aah, pourquoi j'arrête pas d'y penser ? Que quelqu'un me balance un piano dans la gueule, sérieusement.

« Dis, tu voudras bien m’aider ? »

...

« Hein ? » (un, deux, trois) « QUOI ?! Tu veux dire qu'en plus de devoir t'soigner, tu veux que - ... » Je grimace, avant de le forcer à se redresser un peu brutalement, tendu.

Non, mais il est sérieux ? D'accord qu'apparemment, il veut me sortir de ce pétrin vis-à-vis de Izumo, mais non. Non, hors de question que je le garde sur mon épaule toute la journée. Ca va être chiant, et en plus, j'vais finir avec moi-même un sacré mal de dos. Puis j'aimerais dormir !

« Il doit rester les vieilles béquilles de Totsuka, au pire, » je dis, en espérant très franchement que ce soit le cas. Tout en terminant de lui attribuer les soins, et de lui tendre la pommade. « Fais le toi, si tu as d'autres bleus. Izumo- ... »

Je m'interromps. Vu son regard pesant, je ferais mieux de ne rien lui demander - par contre, je vois clairement cette lueur taquine au fond de ses yeux. Il se fout de ma gueule, hein ? Parce que je dois m'occuper de l'autre handicapé, à présent ? Parce que je doute qu'il me dira de lui-même où sont entreposées les béquilles - vu que, ce ne serait pas étonnant qu'il y en est ici pour éviter ce genre de problème au sein du clan. Allez savoir.

Je finis par poser de nouveau mon regard sur Shōhei, avant de grimacer. J'm'en fiche, de passer pour un égoïste, mais j'ai pas envie de m'occuper plus de lui. J'pense que j'ai déjà fait une sacrée part.

« T'as qu'à marcher à cloche-pied, » je rétorque, avant de m'enfoncer dans le canapé. « Ou trouves toi quelqu'un d'autre, » je grogne, avant de fermer les yeux. « J'ai juste envie de dormir... »


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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyLun 18 Mar - 18:21

Ah, apparemment sa solution ne convenait pas vraiment à San-chan. Hm, ça l’embêtait un peu quand même, parce que ça voudrait dire que son ami ne lui servirait plus d’infirmière. Il allait falloir qu’il trouve autre chose alors. Mais bon déjà terminer les soins, ce qu’il fit en attrapant la pommade pour en mettre sur les bleus de son ventre –le torse semblait avoir été épargné– ainsi que sur les ecchymoses de ses bras. Il lui fallait maintenant passer aux jambes et aux fesses…

Shōhei récupéra alors son t-shirt qu’il enfila, avant de jeter un coup d’œil aux toilettes. Hm, il serait en effet plus pratique et surtout plus intime d’aller là-bas. Sauf que voilà, Bandō ne semblait décider à l’aider le moins du monde, et y aller à cloche pied n’était pas vraiment ce qu’il préférait. Oh certes il aurait put demander à Kusanagi derrière son bar pour les fameuses béquilles, mais il ne préférait pas faire appel à lui pour le moment. Et puis il aimait bien embêter San-chan, d’ailleurs il avait peut être bien trouvé une solution à son problème !


-Mais si j’y vais à cloche pied, je risque encore de tomber, expliqua-t-il. Hm…Ah ! Je sais !

Ni une, ni deux, le jeune blessé se mit debout, faisant attention à ne pas trop appuyer sur sa cheville blessé. Puis il commença à défaire son jean, pour le baisser et dévoiler quelques débuts de bleus. Ainsi qu’un magnifique caleçon noir avec Dardevil dessiner dessus… Oui il aimait les comics et alors ? Pis il était cool Dardevil, il était rouge… Enfin, là n’était pas la question ! Il mit de nouveau un peu de pommade sur ses doigts et massa là où il voyait des bleus, avant de se tourner innocemment vers San-chan.

-Tu pourrais me dire si j’en ai derrière les cuisses, j’arrive pas à voir ? lui demanda-t-il, un sourire aux lèvres.

Hé ben ouais, c‘était sa solution la plus facile, se soigner directement ici, quitte à passer pour un impudique et mettre les autres dans l’embarras. Enfin, de toute façon il n’y avait que San-chan, Izumo et Anna, et il doutait que cette dernière soit vraiment choqué d’un homme en caleçon, on se demandait bien ce qui pouvait la choquer en fait. Et puis c’était la faute à Bandō d’abord, vu qu’il l’avait lâchement abandonné ! Donc si on lui disait quoique ce soit, se sera sa faute –il tenait donc sa défense !

Enfin, le tout étant ensuite de finir les soins : les fesses. Bon, là, ça allait devenir un poil compliqué, non parce qu’il y avait une différence entre se promener en calbute et les fesses à l’air ! Sachant qu’il n’était pas du genre à se foutre à poil devant tout le monde. Aussi fallait-il qu’il trouve une solution. Il se tourna donc à nouveau vers son ami d’enfance, toujours aussi souriant.


-T’es le seul sur qui j’peux compter…, lui avoua-t-il.

En fait il était le seul sur qui il voulait compter, mais ça il valait mieux le garder pour lui.

-T’peux vraiment pas m’aider à aller aux toilettes, que je finisse le reste des soins ? lui demanda-t-il en faisant une petite moue adorable.
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyLun 18 Mar - 19:12

J'hésite un moment. Oui, bon, j'ai deux choix - retourner au bar pour reprendre ma sieste, au risque que ma tête termine imprimée dans le comptoir, ou me caler sur le canapé et piquer un petit somme - malgré la présence de Shōhei. Oh, non pas qu'il me dérange à ce point, mais... en fait, c'est ce qu'il risque de faire. Ne pas me laisser dormir, parler de je ne sais quoi de pas intéressant ou... ou je sais pas, mais me faire chier, en gros. ... m'enfin, avec Izumo, je pourrais encore moins dormir - ou alors j'aurai accès au repos éternel...

« Mais si j’y vais à cloche pied, je risque encore de tomber. » ... qu'est-ce que j'avais dit ? Je soupire, avant de m'affaler dans le canapé, laissant ma tête reposer en arrière, les yeux clos. Qu'il parle tout seul... «Hm…Ah ! Je sais ! »

'téressa- ... ... ce bruit. Ses fringues... ? ... je dois ouvrir les yeux, là ? Ouais, aller, j'ouvre les y-

« Aah ! »

Je grimace, avant de soupirer, agacé. Des fois je me demande s'il est sérieux, ou s'il le fait tout simplement exprès. N'empêche que c'est plutôt gênant, d'avoir accès à une vue pareille - parce qu'il a de jolies fesses, et que j'ai pas pu empêcher ces sales pensées d'envahir l'espace de mon cerveau aussitôt que mes yeux se sont posés dessus.

Ah, merde, stop avec ce genre de pensées impures, Bandō ! Shōhei n'est pas une fille, premièrement - et heureusement je crois, parce que sinon il aurait été beaucoup plus chiant. Et euh, deuxièmement... merde, c'est à cause de la piscine, ça ! Stupide esprit ! Stupides Kousuke et Totsuka ! AAAAAH ! Ça m'a juste embrouillé, inutilement embrouillé, rien de plus !

« Tu pourrais me dire si j’en ai derrière les cuisses, j’arrive pas à voir ? »

Je serre les dents, de plus en plus agacé. Il se fout de ma gueule ? Et depuis quand un type est capable de se faire envahir de bleus de la sorte ?! C'est pire qu'un schtroumpf à ce rythme là !

Et le pire, c'est son sourire. Je siffle entre mes dents, avant de me redresser de ma position, et glisser lentement ma main sur sa cuisse chaude. Et d'appuyer mes doigts en plein sur un bleu, en dessous de son boxer, un sourire mauvais aux lèvres.

« Tu d'vrais l'sentir, non ? » je me moque, quelque peu amusé à l'idée de pouvoir le torturer de la sorte. Avant de froncer les sourcils, et de le libérer de ma main. Pourquoi je sens mes joues me brûler ? D'accord, j'ai son satané fessier sous les yeux, mais... « C'est l'seul, » je maugrée, avant de le repousser par les reins, et de me renfoncer dans le canapé. Le temps qu'il s'occupe de ce dernier bleu.

Ou pas.

« T’es le seul sur qui j’peux compter… »

Genre, y'a Izumo et Anna.

« T’peux vraiment pas m’aider à aller aux toilettes, que je finisse le reste des soins ?

Je soupire - indéfiniment, en fait. Avant de secouer négativement la tête sous l'effet de l'exaspération, et de me redresser.

« T'es vraiment chiant, » je rétorque, avant de l'attraper par les hanches, et mettre son bras brutalement sur mes épaules. Un peu pour lui faire comprendre mon état d'âme. « Comment t'as pu t'en faire sur les fesses, d'abord ? T'es vraiment pas malin. »

Et il pourrait se passer d'y foutre de l'arnica. C'est pas mortel, ça m'embêterait pas, et... j'en sais rien. Ca aurait pu m'éviter de le voir dans une telle tenue. Oui je chipote ! Je chipote si je veux, merde !

« Et m'demande pas d'mater tes fesses, Shōhei. C'est pas mon truc, » je dis, avant de l'amener jusqu'aux toilettes. « J't'attends là. »

Bien sûr que je l'attendrai. Sauf s'il se bouge pas. Je m'appuie contre le mur, avant de fermer les yeux, et soupirer pour la énième fois. Il m'énerve. Avec ces sourires constants, ce visage un peu trop craquant pour un mec, et ce corps qu'il s'ose à me faire découvrir de la sorte. Il le fait exprès. C'est pas possible.

C'est pas possible non plus que mon coeur batte de cette manière. Les gars m'ont juste gêné, merde... de la gêne. C'est de la gêne. Et n'importe qui aurait pu apprécier d'admirer des fesses aussi joliment moulées. N'est-ce pas ?

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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyMer 20 Mar - 20:39

Sourire triomphant et petit rire qui accompagnèrent la remarque de son ami, et même la pointe de douleur qu’il lui avait infligé un peu plus tôt, même sa cheville lui semblait plus légère alors qu’il se retrouvait de nouveau contre San-chan. Et même sa brusquerie passa inaperçue aux yeux de Shōhei, tout heureux qu’il était de l’aide de son infirmier du moment. Il s’appuya donc sur ce dernier pour arriver jusqu’aux toilettes, tenant son pantalon d’une main afin qu’il ne tombe pas.

Il resta un court instant surpris par la remarque de son meilleur ami. Avant qu’un nouveau rire, un peu plus appuyé que les autres, ne lui échappe. Mater ses fesses hein ? Bandō avait-il apprécié ce qu’il avait laissé entrevoir ? Il tourna finalement vers lui des yeux rieurs et un sourire amusé collé aux lèvres.


-Le fait que tu ais put y penser me flatte en quelque sorte, lui dit-il sur un ton amusé.

Puis il le laissa pour s’avancer plus avant dans les toilettes, d’une démarche boitillante –surtout avec une seule godasse au final–, et s’arrêta devant une glace. Il jeta un rapide coup d’œil en direction de San-chan qui attendait à l’extérieur et plus globalement au reste du bar : personne n’observait ! Se mettant alors dos au miroir, il laissa son pantalon retomber sous ses fesses, l’empêchant de tomber plus avant en le bloquant avec un genoux –c’était pas tip top pour l’équilibre, mais au moins il aurait pas à se baisser pour le récupérer.

Doucement, il abaissa ensuite son boxer, observant les débuts de bleus qui coloraient peu à peu sa peau. Il grimaça légèrement tout en attrapant l’arnica de sa poche de jean et en mit une bonne portion dans sa main avant de l’étaler sur une première fesse. Bon, ça allait être un poil graisseux, mais au moins il aurait pas mal quand il s’asseirait ! Ce qui était grandement satisfaisant.


-Hé ben, les escaliers m’aiment vraiment pas, lâcha-t-il tout en commençant la deuxième fesse.

Puis une fois les soins faits, il remonta son boxer et son pantalon qu’il ferma, avant de retourner lentement vers la sortie.

-Voilà c’est fait, merci San-chan ! s’exclama-t-il une fois sur le pas de la porte. Tu peux me ramener jusqu’au canapé ? demanda-t-il avec sa gueule d’ange et son sourire doux toujours collé aux lèvres.

Il se recolla alors contre son ami, passa son bras autour de ses épaules, se rapprochant de lui et portant ses lèvres à son oreille.

-Alors, j’ai des jolies fesses ou pas ? demanda-t-il sur un ton moqueur.
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyMer 20 Mar - 21:50


M'enfin. Qu'importe ces pensées bizarres - le coup de la fatigue, j'dirais. Ouais, c'est sûrement ça. En parlant de fatigue, je baille, tiens - un bâillement qui m'arrache deux larmes aux yeux... ... pourquoi on a les larmes aux yeux, quand on baille ?

« Voilà c’est fait, merci San-chan ! »

Je ne réponds pas - je le regarde juste rapidement, enfin rassuré de le voir habillé - et pour de bon, cette fois-ci. Les soins terminés, il ne va pas - j'espère - continuer à se foutre à poils d'une manière aussi impudique. Sincèrement, heureusement que le bar était vide, sinon j'ose pas imaginer la tête traumatisée des clients. Ca m'étonne même que Izumo n'est rien dit - peut-être trop choqué par le fait qu'un de ses précieux verres ait été cassé ?... Non, quand même pas. Fin... j'espère pas.

« Tu peux me ramener jusqu’au canapé ? »

J'ai une légère grimace face à l'expression qu'il tire - et bien sûr, une expression un peu trop... adorablement craquante. Aaah, c'est dégoûtant.

« Mh... »

Je m'avance à sa hauteur, lui prêtant pour la troisième fois mon épaule. Mais il ne s'arrête pas à là - et je sens un frisson désagréable me saisir, alors qu'il s'approche de mon oreille - parce que cette salope est atrocement sensible. Pourquoi est-ce que c'est un endroit que l'on craint autant ? C'est un peu con, comme zone érogè-- wooh, à quoi je pense.

« Alors, j’ai des jolies fesses ou pas ? »

... c'est quoi cette question ? Il a décidé de me faire chier, définitivement. Je grimace, avant de l'entraîner - à mes côtés, donc - vers le canapé. Sans répondre à sa stupide question - parce que je n'ai rien à répondre. Et je ne vais quand même pas lui répondre que, oui, je trouve ses fesses... jolies ? Même si jolies n'est pas vraiment le terme à donner, ici. Je dirais plutôt attira-- aah, j'm'enfonce. Putain.

Je serre les dents, avant de le laisser s'installer de lui-même dans le canapé, et de m'assoir à côté de lui. Me penchant pour ranger rapidement le matériel dans la boîte appropriée. Le coeur battant, comme un couillon. Parce qu'il bat aussi fort pour rien ! D'accord, sa question m'a gêné et m'a amené à des pensées douteuses - comme j'ai déjà eu tout à l'heure, mais disons qu'une fois ça suffit, merde ! Pas deux !

C'est perturbant. Ces fesses, son satané fessier, khhh.

« Pourquoi tu me poses ce genre de question, Shōhei ? » je lui demande, une fois avoir rangée la trousse de secours. Non, parce qu'en plus, pour le coup, je crains un peu l'intervention d'un certain Totsuka, avec sa langue trop pendue, qui aurait pu révéler chez moins une quelconque FAUSSE homosexualité. Ah, non. J'apprécie bien trop les courbes féminines pour regarder un homme de cette manière. M'fin, pour ses fesses, c'pas pareil, c'est que...

Ah, puis merde, merde, merde ! J'ai pas à me justifier !

« Aah, puis tu fais chier ! J'dors où, moi, au final ? » Bah oui, parce que môssieur à sa place sur le canapé. « J'sais même pas si j'peux encore m'approcher du comptoir ! » je rétorque d'un ton agacé, avant de secouer négativement la tête. Et de m'enfoncer dans le canapé, fermant les yeux un instant. De sorte à être plongé dans le noir, de me concentrer sur ma respiration. Mon coeur est un peu moins enflammé, c'est déjà ça. « Apprends à tenir sur tes pieds, sinon... » je grommelle, avant de le regarder. « Sinon... »

Sinon quoi ? Rien. Je me mords juste la lèvre, avant de détourner le regard. Y'a pas que ses fesses, qui me perturbent. C'est mauvais. Très mauvais.

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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyMer 20 Mar - 23:58

Il ne releva pas le vent qu’il se prit, après tout ce n’était pas comme s’il attendait vraiment une réponse. Le trajet jusqu’au canapé se passa donc en silence, et c’est dans un soupire se soulagement qu’il s’installa confortablement, remettant aussi son T-shirt. Il délaissa néanmoins sa veste, mais remis sa casquette sur son crâne. Puis il tourna la tête vers San-chan, surpris de sa question. Pourquoi il lui demandait de telles choses ?

Bah, sans doute parce que qui aime bien châtie bien, et qu’il adorait San-chan. Aussi sans doute à cause d’autres choses, mais qu’il refusait d’approfondir. Et il devait vraiment répondre ? Apparemment non, vu comment son ami venait de se caler au fond du canapé en râlant. Il se contenta alors de continuer à sourire doucement, se décalant un peu vers l’accoudoir.

Puis il tourna son regard vers Bandō, qui avait détourné le sien, et il avait l’impression que son ami l’évitait en quelques sortes. Et ça ne lui plaisait pas spécialement –il préférait encore l’entendre râler à son égard que l’éviter. Une idée lui traversa alors la tête, c’était risqué, mais si son meilleur ami acceptait, il serait comblé pour le reste de la journée. Il reprit alors un sourire des plus tendres et amical.


-Mais si y’a la place, dit-il doucement.

Avec fermeté et douceur, il attrapa alors son meilleur ami pour le faire gentiment basculer sur le côté, posant sa tête sur ses cuisses.

-Là tu vois ? lui dit-il en souriant toujours. De toute façon j’peux pas bouger pour le moment, et Kusanagi-san te tueras dés que tu approcheras du comptoir, alors t’peux rester ici ça me gène pas, expliqua-t-il. Puis ça s’ra plus confortable pour dormir, ajouta-t-il toujours en souriant.

A son tour, il se cala dans le fond du canapé, fermant les yeux, même s’il n’avait pas sommeil, mais il appréciait mieux ainsi la présence de son ami contre lui. Il laissa simplement sa main poser tranquillement sur l’épaule de San-chan. Ce dernier allait-il encore une fois refuser le contact ?
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyJeu 21 Mar - 0:21

« Mais si y’a la place. »

Je rouvre les yeux, avant de le regarder - mais je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir à quoi que ce soit, qu'il m'attrape dans une fermeté que je ne lui connaissais pas plus que ça. Avant de m'obliger - on va dire ça... - à poser ma tête sur ses cuisses.

Je me détends légèrement, avant de soupirer. C'est rien, n'est-pas ? C'est rien. Un rien qui me laisse la désagréable sensation que mon coeur va sortir par je ne sais quel moyen - mais qu'il va le faire.

« Là tu vois ? De toute façon j’peux pas bouger pour le moment, et Kusanagi-san te tueras dès que tu approcheras du comptoir, alors t’peux rester ici ça me gêne pas. »

Ça ne le gêne pas, hein ? Je serre les dents, avant de m'installer plus confortablement - ramenant le reste de mes jambes sur le canapé, pliant mes bras contre mon torse.

« Puis ça s’ra plus confortable pour dormir. »

... mh. Question dormir, là, j'ai des doutes. J'ai beau avoir les paupières lourdes, c'est pas vraiment... un endroit qui aide à s'endormir. La tête dans les bras, j'vais dire, c'est plus tranquille. Seul sur le canapé aussi. Mais sur les genoux de Shōhei - alors que, définitivement, mes sentiments sont totalement en vrac depuis tout à l'heure vis-à-vis de lui... non. Non, pas vraiment.

Sans compter sa main, sur mon épaule. Ça m'agace, mais...

« Pourquoi tu agis de cette manière ? » je grogne, avant d'ôter mes lunettes - donnant sûrement une belle vue à mon visage bien ancré de la fatigue de la nuit que je n'ai quasiment pas eue. M'enfin, ça, je m'en fiche, ils ont probablement vu pire à HOMRA, que ce soit chez moi ou chez quelqu'un d'autre - ça vous dit, les résultats d'un cassage de gueule ? Oui, y'en a qui sont mis KO par des escaliers, moi c'était par un gang, un autre jour, à une autre date. Ne serait-ce que quand je me suis occupé de l'aider ! ... quoi que, là, encore, j'm'en suis pas mal sorti.

Et je glisse une main sur sa cuisse, à côté de ma tête. Avant de me pincer les lèvres.

« J'arriverai pas à dormir sur toi. »

Je me tourne sur le dos, de sorte à avoir accès à son visage - sans quitter sa jambe, par contre. Il est pas inconfortable, on va dire... et je glisse une main sur sa joue, avant de froncer les sourcils.

« Shōhei... »

J'esquisse une moue avec les lèvres, avant de lui pincer doucement la joue.

« Totsuka t'aurait pas parlé un peu trop ? »

Aah, je ne sais pas moi-même ce que je dois penser. Alors autant être sûr qu'il n'agit pas comme ça à cause de quelconques paroles de la part de Totsuka. Non, parce que, ça devient étrange. Mais...

Pas désagréable. M'enfin, là, c'est plus une question de curiosité... je sais pas. J'en sais rien.


Dernière édition par Saburōta Bandō le Jeu 21 Mar - 20:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyJeu 21 Mar - 1:07

Il redressa la tête lorsque la voix de son ami d’enfance l’interpella, posant un regard interrogateur sur lui. Pourquoi ? Mais parce qu’ils étaient amis ! Il ne se voyait pas agir autrement San-chan, s’il pouvait lui rendre service alors il le faisait, comme lui avait été présent quand il avait eut besoin d’aide. Alors il e voyait pas vraiment ce qu’il avait de louche dans son comportement. Il s’apprêta à répondre, mais fut interrompu par Bandō.

Pas dormir ? Avec la gueule de déterrer qu’il avait, c’était déjà étonnant qu’il ne soit pas encore tombé de fatigue ! Mais il ne dit rien, continuant à observer les yeux sombres de son ami, attendant quelque chose, un signe. Si vraiment il pensait ne pas pouvoir dormir la tête posée sur ses cuisses, pourquoi restait-il là, confortablement installé contre lui ? Pourquoi est-ce qu’il ne c’était pas déjà levé en l’engueulant de son geste ?

Mais il ne dit rien, continuant à rester silencieux. Il voulait profiter un maximum de ce moment ; sentir ainsi son meilleur ami contre lui réveillait quelque chose dans son ventre. A moins que ça ne soit ce moment singulier et unique, le premier du genre qu’ils partageaient. Il n’en savait trop rien et ne préférait pas y réfléchir plus que ça, sans doute par peur de découvrir certaine vérité qu’il n’était pas prêt à découvrir.

Son corps réagit d’instinct lorsque la main de son ami entra en contact, et il pencha un peu la tête pour accentuer le contact. Et un étrange frisson le prit, le forçant à fermer les yeux, avant de les rouvrir rapidement quand il fut interpellé. Il avait l’impression d’être hors du temps, comme si c’était à la fois lui et pas lui, à la fois spectateur et acteur. Et c’était étrange… Il fronça néanmoins les sourcils à la question de Bandō.


-Que vient faire Totsuka-san dans l’histoire ? lui demanda-t-il. …Est-ce qu’il y a quelque chose que je devrais savoir ? l’interrogea-t-il.

Parce que si c’était le cas, il aimerait bien être au courant ! De quoi le blondinet aurait-il du lui parler ? Il fronça un peu plus les sourcils, avant de soupirer et d’hausser les épaules, comme si au final ce n’était pas tout à fait important. Il n’aurait qu’à demander à Totsuka de toute façon pour avoir la réponse.

Mue par une envie irrépressible, Shōhei leva sa deuxième main –jusqu’alors posé sur l‘accoudoir– et la passa doucement sur le front de son ami, soulevant quelques mèche noires au passage.


-Tu as une tête à faire peur à un zombie, remarqua-t-il en reprenant son doux sourire. Tu devrais vraiment essayer de dormir un peu, t’as du passé une nuit horrible, lui dit-il.

Il se mordit un peu la lèvre inférieure et ce fut à son tour de détourner le regard pour une fois.

-Au pire si tu veux...je peux aller sur le fauteuil pour te laisser le canapé ? proposa-t-il d’un petite voix peu convaincue.

Parce que merde, il ne voulait pas bouger, il aurait voulut rester comme ça pour encore longtemps. Parce qu’il était bien comme ça, sans réfléchir plus loin ; alors si c’était agréable pourquoi s’en priver hein ? Mais il se plierait à la volonté de San-chan…
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyJeu 21 Mar - 20:41


« Que vient faire Totsuka-san dans l’histoire ? … Est-ce qu’il y a quelque chose que je devrais savoir ? »

Aah... je soupire de soulagement, avant de me détendre légèrement. Apparemment, Totsuka ne lui a pas parlé de ce qu'il a pu oser penser à la piscine. Par contre, je l'ai lancé sur le sujet. Pas très bonne chose, ça.

« Des conneries, » je murmure, avant de sentir sa main se glisser sur mon front - et je fronce les sourcils, quelque peu surpris d'une telle attitude. Mais je le laisse faire - c'est... c'est pas forcément désagréable, on va dire. Puis, c'est rien de méchant. N'est-ce pas ? Je me mords la lèvre, avant de poser un regard fatigué à l'extrémité de la pièce.

Non, sérieusement.

« Tu as une tête à faire peur à un zombie. » Je le regarde de nouveau, captant son sourire - toujours ce même sourire, putain. Il peut pas le ranger, de temps en temps ? Il va se choper des rides à force de sourire ! « Tu devrais vraiment essayer de dormir un peu, t’as du passé une nuit horrible. »

Horrible... oh non, elle était bien sympathique, cette nuit ! Juste courte. Mais je ne me prononce pas, l'observant dans une étrange timidité. Du moins, le fait qu'il se morde la lèvre, et détourne les yeux... ?

« Au pire si tu veux... je peux aller sur le fauteuil pour te laisser le canapé ? »

Je pose ma main - précédemment sur sa joue - sur la sienne, collée à mon front. Juste pour l'attraper doucement, et glisser légèrement mes doigts contre sa paume. Exercer un contact plus franc qu'un simple touché, mais sans non plus être spectaculaire. Un truc un peu simplet, on va dire. Doux. Sans vraiment de raison.

« J't'l'aurais dit, si j'aurais voulu que tu dégages, » je dis, avant d'embarquer doucement sa main contre ma poitrine, la fixant un instant. Non, parce que c'est pas agréable, d'avoir le bras dans cette position. « Même si c'était ce que j'avais sous entendu, à la base. » Je claque ma langue d'agacement, avant de le regarder de nouveau. « M'fin, on va dire qu'j'suis bien, là. » Je ferme les yeux, avant de me laisser aller sur sa cuisse, me décontractant dans un soupire. « Et viens pas m'déranger. C'est de ta faute si tu m'sers de coussin. »

Et quel coussin. M'enfin, dans toute cette fatigue, je ne dois pas vraiment faire attention, en fait. Tant que j'ai un truc pour poser ma tête et que je peux fermer les yeux deux minutes...

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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyJeu 21 Mar - 23:41

Son sourire se fit plus tendre lorsque la main de San-chan attrapa la sienne ; il y avait tant de douceur dans ce geste, que ça lui chatouilla le cœur. Ce dernier manqua aussi un battement lorsque son ami embarqua sa main pour la poser sur sa poitrine. Mais il ne bougea pas, et la laissa où elle était, resserrant un peu ses doigts sur la main qui tenait la sienne, sorte de réponse silencieuse.

Son sourire s’agrandit lorsque son ami d’enfance lui fit savoir qu’il voulait qu’il reste : rien n’aurait put lui faire plus plaisir ! Alors il resta là, calé au fond du canapé, essayant de bouger le moins possible pour ne pas le déranger. Néanmoins, il ne put s’empêcher de revenir caresser doucement le front de San-chan, laissant juste le bout de ses doigts glisser le long de sa peau, en une série de caresses éphémères.


-Ça m’va, chuchotta-t-il doucement en réponse aux dernières paroles de son ami.

Puis il se tut, calant de nouveau sa tête contre le dossier du canapé, fermant les yeux, se concentrant sur la respiration de Bandō. Il entendit finalement cette dernière se faire plus profonde, signe qu’il c’était apparemment endormit. C’était bien comme ça, qu’il puisse le garder ainsi contre lui, qu’il ne le rejette pas. Alors à son tour, il se laissa gentiment bercer, rejoignant son ami d’enfance au pays des songes.

Dans un petit sursaut, il ouvrit les yeux, mettant un peu de temps à se fixer sur le visage pencher au-dessus de lui. Un petit gémissement de douleur lui échappa alors qu’il redressait un peu la tête : c’est qu’il avait pas choisit la meilleure position pour une sieste… Il cligna un peu des yeux, le temps de se réveiller et fixa le visage amusé d’Izumo penché au-dessus de lui. quelque chose c’était-il passé ?


-Kusanagi-san… ? l’appella-t-il.
-On va passer à table, répondit-il ce dernier à sa question silencieuse.

Posant son regard sur le bar –toujours aussi vide ; mais putain il foutait quoi les autres aujourd’hui ?–, Shōhei remarqua la petite Anna attablé au bar, attendant visiblement qu’on la serve. Il était déjà cette heure là ?

-D’accord, répondit-il d’une petite voix encore endormie.
-Je t’ai ramené une paire de béquilles, lui précisa le barman en désignant la dites paire du menton.
-Merci, répondit-il le plus jeune dans un sourire.

Puis l’homme le laissa, tandis qu’il baillait à s’en décrocher la mâchoire, avant de passer une main dans ses cheveux –ah, sa casquette s’était fait la malle pendant sa sieste. Après quoi il baissa les yeux sur San-chan. Ce dernier semblait toujours endormit et tenait aussi toujours sa main, ce qui lui arracha un nouveau sourire très tendre. Il leva alors sa main libre pour venir caresser le visage de son ami.

-San-chan ? l’appela-t-il doucement une première fois. San-chan ? réitéra-t-il un peu plus fort.

Et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il discerne un premier mouvement de réveille chez l’endormit.

-C’est l’heure de manger, lui dit-il gentiment sans cesser ses caresses pour le réveiller en douceur.
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptyVen 22 Mar - 23:01


Des voix, des voix... ça trouble le sommeil, mais ça m'en sort pas. Non, à vrai dire, j'ai pas envie d'en sortir. Je suis bien, là. Le canapé est agréable, et le coussin n'est pas trop mauvais non plus. Même la température est idéale... donc j'ai pas envie de me réveiller. J'ai juste envie de rester plonger dans mon coma, dans mon sommeil, j'en sais rien. De rester accrocher à cette main chaude, à cette main rassurante. En plus, je faisais un rêve plutôt sympa...

Et j'ai un léger soupir, en sentant une douce caresse me frôler le visage. Sans parler des frissons qui me picorent la peau, rapidement. C'est pas trop déplaisant.

« San-chan ? »

Ah, maintenant c'est cette voix.

« San-chan ? »

Aah... putain. Pourquoi il insiste ? 'fait chier. Je grogne, avant de me recroqueviller, vraiment peu enclin à me réveiller.

« C’est l’heure de manger »

... manger ? Pourquoi il me ré-

... oï.

J'ouvre les yeux, avant de constater... dans quel "embarras" je me trouve ? Et de me redresser en sursaut, lâchant sa main. Et libérant ma joue, au passage, de son étreinte un peu trop... affective ?

« Que - qu'est-ce qu- »

... ah. Oh. Oh putain. Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi j'ai - ...

Je plaque une main sur mes lèvres, choqué de mon propre comportement. Merde. La fatigue. C'était la fatigue. Puis il est quelle heure, d'ab-- ah, oui, l'heure de manger. D'accord. J'ai pas mal dormi, alors. ...

« Et t'as pas bougé depuis tout ce temps ? » je demande, avec une grimace agacée - parce que, non, je ne vais pas l'en remercier pour ça non plus. C'est carrément bizarre, là ! Aah... je soupire, avant de passer une main dans mes cheveux, encore légèrement ensommeillé. Même si, je dois l'admettre, la surprise m'a filé un sacré coup de jus.

Bon, manger... je me mords la lèvre, avant de froncer les sourcils. Oui, bon, j'étais fatigué avant de dormir, mais... pourquoi j'ai fait tout ça quand même ? M'occuper de lui, ok, j'dis rien. Mais dormir sur sa cuisse, et... sa main. Lui tenir la main ? Pas vraiment dans mes habitudes.

« Imbécile, » je grogne, agacé par son comportement - pile poil ce que j'ai dû mal à supporter, chez lui. Oh, c'est pas négatif, non. C'est peut-être parce que c'est trop positif. « Bon. J'vais t- »

... t'aider. Ce que j'allais dire. Mais les mots sont morts dans ma bouche, dès lors que mon regard s'est posé sur les béquilles - probablement ramenées par Izumo. Donc... non. Plus besoin de l'aider. Pas besoin de me trimballer son poids pour qu'il aille faire x ou x chose. Alors pourquoi ça ne me soulage pas ? Si j'pouvais l'dire, ça s'rait cool. Quoi que. Sauf si j'ai pas envie de savoir. Ouais, aller, j'ai pas envie. Pas après tout ce que j'ai pu penser de bizarre, avant de dormir. ... merde, parce qu'au final, ça continue ?

« Bah, tu peux t'débrouiller maintenant, » je lâche alors, avant de me redresser - et lui proposer ma main pour qu'il fasse de même.

Pour que, finalement, nous nous dirigions à table, avec Anna - la jolie et mystérieuse Anna. Pour moi, le repas fût silencieux. Et plutôt difficile par un estomac tordu par ce charmant réveil - et toutes ces pensées qui ne cessent de se bousculer dans mon crâne. Quant à Shōhei. Non, parce que, malheureusement, mon cerveau a bien enregistré toutes ces informations inutiles à propos de lui. Pour que je m'en rappelle.

Et bizarrement, ça attise une certaine... curiosité. Et l'envie de passer outre mon agacement, pour une fois.

« Shōhei... tu veux qu'on fasse un truc, après ? »

S'il y a des questions posées sur un ton neutre, enjouée ou quoi, là, c'était probablement d'un ton plutôt... ah, non, pas dégouté. Du moins, un mélange de ça, et d'agacement. Une grimace en prime. Mais même si ça s'entendait pas, le coeur y était. Mon coeur. Coeur qui palpite comme un dingue pour rien.

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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptySam 23 Mar - 18:55

Il se recula vivement pour ne pas se prendre son ami en pleine poire ; son réveille en sursaut l’avait surpris et il pouvait dire merci à ses réflexes d’avoir sauvés son nez ! Puis il posa un regard interrogateur sur Bandō : pourquoi une telle fuite alors qu’avant de s’endormir il avait dit être bien ? Bah, il ne saurait probablement jamais, alors il reprit simplement un sourire angélique.

-Ah, j’aurais dû bouger ? demanda-t-il doucement.

Sous-entendu que non il n’avait pas bouger et ça ne le gênait pas plus que ça. Il avait dit être d’accord pour servir de coussin, pour cela impliquait aussi de ne pas bouger. Et hormis les cuisses un peu ankylosée, il était très bien –et hormis aussi sa nuque, mais ça c’était parce qu’il avait dormit dans une position pas très adéquate. De toute façon le principale était que San-chan semblait aller un peu mieux après cette petite sieste.

Il ne releva pas l’insulte –qui n’en était pas vraiment une au final–et continua à sourire comme…un imbécile justement ! Il attrapa docilement la main de son ami pour se redresser, puis attrapa les fameuses béquilles et le suivre pour s’installer à table, juste à côté de lui bien sûr.

Shōhei ne parle pas beaucoup plus, tout du moins échangea-t-il quelques banalités avec Izumo, parlant de chose et d’autres, sans grandes importances, avant de repousser son assiette vide. Il but alors un coup, avant de s’étirer. Et maintenant ?

Etonné, il tourna la tête vers San-chan, se demandant s’il venait bien de lui proposer de faire quelque chose avec lui. C’était tellement…rare que ce dernier vienne vers lui –d’habitude c’était toujours lui qui lui courrait après. Mais il ne dit pas non, loin de là, c’était une occasion en or à saisir. Ce qui fit, son esprit marchant à 100 à l’heure pour le coup.


-Ah ! Une partie de cartes, ça te dit ? lui proposa-t-il en souriant.

Une partie pouvait aisément se jouer à deux, et puis avec sa cheville blessée, il ne pourrait pas faire grand-chose de physique. Et puis ça occupait bien le temps, surtout qu’il avait sa petite idée derrière la tête. Il se tourna alors vers Izumo.

-Kusanagi-san, vous auriez un paquet de cartes à nous prêter ? lui demanda-t-il gentiment.
-Il doit bien y avoir un jeu dans la salle de billard, lui répondit-il.
-Génial, merci !

Après quoi il se tourna de nouveau vers San-chan, souriant toujours comme un imbécile heureux.

-T’préfères qu’on s’installe où ? le questionna-t-il.
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptySam 23 Mar - 19:31

« Ah ! Une partie de cartes, ça te dit ? »

Une partie de carte avec lui ? Quoi de plus assommant, aah... quoi que, ça peut-être sympathique, de temps à autre. Puis, c'est vrai qu'il n'y a pas grand chose à faire, au final - vu qu'il ne peut pas trop bouger... sortir ne m'aurait pas dérangé, par contre. Mais bon, on va faire avec ce qu'on a, hein ?

« Mh, pourquoi pas. »

Ce que je lui réponds avec une voix aussi enjouée que si je devais manger un kilos de brocoli cru. Mais il n'y prend pas spécialement attention - il doit avoir l'habitude, de toute manière. Passer du temps avec lui peut autant me plaire, de temps en temps, que me faire profondément chier - et dans ce cas là, souvent. Et bien que je lui ai proposé...

... pourquoi je lui ai proposé, au juste ? Peut-être un brin de masochisme. Je cherche encore à voir le plaisir que je vais y trouver, à jouer aux cartes avec lui. ... Bon, d'accord, j'exagère un peu. Je crois.

« Kusanagi-san, vous auriez un paquet de cartes à nous prêter ? »

Dans la salle de billard, qu'il lui répond. Et Shōhei qui me regarde avec son sourire débile... j'ai presque envie d'essayer de lui arracher la bouche, pour voir si elle continuerait à sourire sans son propriétaire. Hm, c'est un peu gore...

« T’préfères qu’on s’installe où ? »

S'installer où ? Je fronce les sourcils, avant de jeter un coup d'oeil au comptoir. Ce serait peut-être pas mal là bas, mais pas forcément agréable pour lui - pour sa cheville, je parle. Ah, pourquoi il faut toujours que j'm'en fasse autant pour cet imbécile ?... même si je ne regrette pas toujours de m'inquiéter. Vu la merde dans laquelle il est capable de se foutre...

Je me mords la lèvre, avant de hausser les épaules.

« On peut rester sur le canapé. J'vais chercher les cartes, » je fais, avant de me lever. Pas super à l'aise. Mais bon.

Qu'est-ce que je cherche, au final ? A comprendre ce qu'il m'arrive, vis-à-vis de lui ? J'aimerais bien, c'est vrai, mais... je sais pas. Personnellement, je pencherai plus sur le fait que les paroles de Totsuka et Kōsuke m'aient pas mal perturbé - sincèrement... mais y'a quelque chose. Qui fait que là, actuellement, j'ai envie de rester avec lui. Au lieu de rentrer chez moi, ou d'aller faire je ne sais quoi.

Je prends le paquet de carte, avant de faire demi-tour. Et de revenir à la pièce principale du bar.

« Quel jeu tu veux faire ? » je lui demande, avant d'arriver à sa hauteur, et m'assoir à côté de lui. Et que sa chevelure blonde attire mon regard, l'espace d'un instant. Et j'attrape une de ses mèches, la glissant entre mes doigts jusqu'à la pointe, avant de la lâcher. La laissant retomber dans la masse avec une légère courbure. Et de me rendre compte de mon geste. Ce serait mentir de dire que je n'ai pas rougi, je crois - en tout cas, y'a une chaleur qui me monte aux joues. Affreux. Putain. « Ah... tu... t'as les ch'veux doux. » J'esquisse une grimace nerveuse - un semblant de sourire agacé ? « Ils le sont pas autant, les miens. J'y arrive pas. »

... bravo, l'échappatoire. Au pire, t'aurais pu dire que c'était rien, il en aurait rien eu à foutre. M'enfin, le prix de la panique...

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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptySam 23 Mar - 20:42

Tandis que San-chan partait chercher les cartes, il entreprit de débarrasser la table, mais fut rapidement interrompu par le barman qui vint lui-même chercher la vaisselle.

-Un verre cassé, ça me suffit pour le reste de l’année, lui donna-t-il pour explication.

Lui souriant gentiment, Shōhei s’en aller alors a canapé où il s’installa confortablement, attendant que son meilleur ami revienne avec les cartes, ce qui ne tarda pas. Il lui prit alors gentiment le parquet de carte des mains, le sortant de sa boite et commençant à mélanger les cartes. Il se stoppa net, lorsqu’il sentit les doigts de Bandō attraper une mèche de ses cheveux et la…caresser ?

Il tourna alors un regard surpris vers son ami, entrapercevant des pommettes peut-être un peu plus rouges –mais lui-même n’en menait pas vraiment large. Il sourit néanmoins, ou tenta en tout cas de conserver un air de neutralité, mais ça l’avait touché, indéniablement. Et ses lèvres étaient légèrement tremblotantes, tout comme ses mains qui laissèrent échapper quelques cartes.


-Ah mince, j’suis pas doué ! se justifia-t-il.

Mais il ne releva pas la remarque de San-chan, trop…perturbante quelques part. Il préféra faire comme si ce moment n’avait jamais eut lieu, bien que cela ne l’avait pas laissé de marbre. Il lui faisait quoi là son pote ? Une crise ou il était malade ? Parce que non, il était définitivement différent de d’habitude, pas qu’il s’en plaignait non. Mais arriver un moment ça ne pouvait plus le laisser si…désinvolte, et automatiquement son comportement s’en trouvait un peu chambouler à son tour.

Silencieusement, il reprit alors le battage des cartes, calmement, faisant attention avec ses mains toujours un peu tremblantes. Puis il commença à les distribuer, créant deux piles distinctes : une devant son ami et une devant lui.


-Une bataille ça te dit ? lui proposa-t-il. Mais pour pimenter le jeu, chaque fois qu’on ara une carte gagnante, on pourra demander quelque chose à l’autre –dans la limite du raisonnable bien sûr ! ajouta-t-il.

Ainsi comptait-il bien essayer d’une manière ou d’une autre éclaircir un peu la situation ; manière détournée d’obliger San-chan à lui répondre. Même si au final, cela pouvait être à double tranchant, c’était un risque acceptable trouvait-il ! Il prit alors la pile de cartes entre ses mains, et se tourna vers son ami.

-As gagnant bien sûr ! précisa-t-il.

Bien, que la bataille commence !
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptySam 23 Mar - 21:07

Je me recule légèrement, avant de me détourner totalement de lui - pendant qu'il mélange les cartes de ses deux mains adroites, on va dire - ironiquement parlant, hein. C'était vraiment bizarre. Le coup des cheveux. Une impulsion comme ça, on va dire... juste une impulsion. Au pire, j'ai pas eu droit à la moindre réflexion. Il n'en a rien eu à foutre, au mieux. De toute manière, c'est pas comme si je l'avais embrassé. Je l'embrasserais ?

... wow, suffit, mec. Stop de te poser des questions aussi bizarres, ton comportement devient carrément louche. Et cet imbécile heureux va finir par le remarquer - si ce n'est pas le cas, en fait. J'espère pas...

« Une bataille ça te dit ? Mais pour pimenter le jeu, chaque fois qu’on ara une carte gagnante, on pourra demander quelque chose à l’autre –dans la limite du raisonnable bien sûr ! »

Demander quelque chose à l'autre ? C'est quoi, cette idée complètement débile ? Généralement, ce genre de proposition cache la majorité du temps quelque chose - comme les fameux actions ou vérités... quoi que, ça, ça tient un peu plus d'un jeu. Mais les vérités demandées sont rarement innocentes. C'est un peu comme le strip-poker, on propose pas un tel jeu sans but à la fin...

« As gagnant bien sûr ! »

Je ne réponds pas, avant de récupérer mon paquet, suspicieux. Et de porter un regard mauvais à mon vis-à-vis, bien décidé à lui étaler le fond de mes pensées.

« Si tu as quelque chose à me demander, poses la question directement au lieu de passer par un truc pareil, » je rétorque d'un ton agacé, avant de tirer la première carte sur la table : huit de trèfle. « C'est pas parce qu'on passe par un jeu que je te répondrai forcément. Ni que je vais participer. » Et pour anticiper sa question, j'enchaîne : « J'ai rien de spécial à te demander, personnellement. Sauf peut-être le pourquoi de ce fameux jeu ? » je lâche avec un sourire moqueur, récupérant les deux cartes pour les glisser sous mon paquet - et poser un 3 de carreau, cette fois-ci.

Même si je le sais déjà, j'ai bien envie d'entendre ça de sa bouche. Juste pour voir sa réaction. Qui sait.

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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptySam 23 Mar - 22:21

Ah, sa tactique n’était peut-être pas passer aussi inaperçue qu’il l’avait penser au vu du regard qu’il venait de se prendre. Pourtant il ne fit que sourire, ayant retrouvé son aplomb, tirant la première carte de son paquet. Ah, un cinq de carreaux, il irait pas loin contre huit ! La première question tomba donc pour sa pomme. Il ne se laissa pas démonter pour autant et continua à sourire aussi naturellement que possible.

-Bah, c’est plus amusant comme ça je trouve, lança-t-il de bonne humeur.

Ce qui était vrai quelques part, donc il ne mentait pas totalement, juste légèrement en omettant d’expliquer le fond de sa pensée. Puis il tira sa deuxième carte : un valet de cœur. Bien, il avait donc l’avantage pour cette fois ! San-chan ne souhaitait pas qu’il y aille par quatre chemins ? Soit, il irait donc franco ; de toute façon il devait déjà se douter de ce qu’il avait l’intention de lui demander.

-Dis, Totsuka-san t’as parlé de quelque chose d’assez singulier récemment, non ? lui demanda-t-il.

Y aller de façon franche n’excluait pas qu’il prendrait un minimum de gants, il n’allait pas non plus lui demander clairement de quoi Totsuka lui avait parlé, surtout qu’il aurait put lui donner une réponse à côté de la plaque. Il devait donc être assez prudent dans le choix de ses questions. Son enquête commençait, il espérait simplement que San-chan voudrait bien se prêter un peu au jeu et lui répondre au moins un peu.

Il attendit patiemment la réponse de son ami tout en récupérant les cartes pour les mettre en dessous de sa pile. Puis il tira la prochaine carte. Ah un as de pique ! Il tourna un sourire triomphant vers son ami, à moins d’égalité, il devrait répondre à sa prochaine question.


-Et Totsuka-san, il t’aurait pas parler de moi aussi y’a pas longtemps ? enchaina-t-il.

A plusieurs questions, il finirait bien par trouver un lien. Il récupéra alors de nouveau les cartes, avant de passer à la carte suivante, une dame de trêfle cette fois. Il sourit à nouveau.

-On dirait que j’ai de la chance, remarqua-t-il.

Il réfléchit alors à ce qu’il pourrait demander à son ami. Il pourrait certes enchaîne sur une troisième question, mais ce serait harassant pour San-chan qui risquait de prendre la fuite. Une petite pause lui serait sans doute bien venue, surtout qu’il avait l’impression d’avancer sur un terrain brûlant –du genre chauffer aux flammes de Mikoto-san…

-Ah, je sais, tu vas nous chercher à boire ? J’ai un peu soif, se justifia-t-il.

Il attendit que Bandō reviennent puis posa sa prochaine carte sur la table : un quatre de carreaux.

-Mouais, ma chance c’est fait la malle je crois…, lança-t-il une petite moue au visage.
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MessageSujet: Re: Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi]   Les chutes, c'est pas qu'à la fin des blagues. [PV : Shōhei Akagi] EmptySam 23 Mar - 23:23

« Bah, c’est plus amusant comme ça je trouve ! »

... alors c'est ça, sa réponse ? J'esquisse une moue, sans vraiment y tenir compte, de toute manière. C'est pas comme si moi, je m'y intéressais. A ce jeu. Non, parce que personnellement je ne trouve pas ça plus amusant... ça a juste de quoi apaiser certaines curiosités. Bon, on peut considérer ça d'amusant, mais personnellement, j'en ai rien à foutre.

Ah, valet de coeur.

« Dis, Totsuka-san t’as parlé de quelque chose d’assez singulier récemment, non ? »

Ah... alors il fait référence à ce que j'ai dit tout à l'heure ? J'hausse les épaules, avant de secouer négativement la tête.

« Rien d'important. »

Et non, je ne mentais pas - Totsuka n'a rien dit de spécifiquement "dramatique", on va dire. En fait, il n'a rien dit de spécial. Il a juste sous-entendu l'affirmation des idées de l'autre imbécile de Kōsuke.

As de pique. Contre un dix de pique. Je claque ma langue, le laissant prendre son petit butin.

« C'est pas très bon signe, d'avoir toutes les bonnes cartes dès le début de son jeu, » je lâche avec un léger sourire, sans vraiment penser qu'il me poserait encore une question - c'est qu'il en profite, en fait...

« Et Totsuka-san, il t’aurait pas parler de moi aussi y’a pas longtemps ? »

... d'accord. Alors là, ça devient louche.

« Il a juste dit que tu étais adorable, » je murmure, quelque peu surpris. Ne me dites pas que Shōhei s'intéresse à lui ? J'admets que Totsuka a tout pour plaire, mais... c'est un coming-out assez bizarre. « C'est tout... »

Dame de trèfle. ... bah, il n'aura plus de bonnes cartes pour la suite, ce sera tant pis pour lui. Je dépose un valet de carreau - le valet qui s'en va avec la dame, loin de moi. Un joli tour pour Shōhei, y'a pas à dire.

« On dirait que j’ai de la chance ! »

J'ai un sourire moqueur.

« Qui parle de chance, ici ?... »

Référence à ses nombreux ecchymoses et à sa cheville qui a doublé de volume. Oui, non, question chance, on a fait mieux. Beaucoup mieux, même, je dirais.

« Ah, je sais, tu vas nous chercher à boire ? J’ai un peu soif. »

... il est sérieux ? Je serre les dents, avant de soupirer, exaspéré. Délaissant un instant mon paquet, pour me rendre au bar - et demander deux jus d'orange à Izumo. Apparemment, les heures passant, son regard s'est vachement allégé à mon égard - je n'ai plus la sensation qu'il va me tuer sur place.

Pour revenir à mon ami, et lui tendre son verre, tandis qu'il pose une nouvelle carte. Quatre de carreaux. Auquel je renchéris par un deuxième valet - un trèfle, cette fois-ci.

« Mouais, ma chance c’est fait la malle je crois… »

J'attrape le minuscule tas, le glissant sous mes propres cartes.

« Hm. »

Mais je ne pose pas de question. J'enchaîne le jeu avec une autre carte - et gagnante. Avant de boire de mon jus, et de regarder mon ami avec un sourire taquin. Il veut son jeu des questions ? Très bien. Il l'aura. Mais moi, j'vais pas m'amuser à faire ça avec des pincettes.

« T'as déjà eu envie d'embrasser un mec ? »

Non, mieux vaut aller directement aux questions gênantes, hein ? Après ça, trois choix s'offrent à lui : continuer sur ses questions softs, renchérir à mon niveau, ou mettre fin à ce jeu stupide pour éviter d'être gêné davantage.

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